Des régimes d’avantages sociaux complets — et des gestionnaires qui savent les utiliser — peuvent grandement contribuer à la santé et au bien-être des employés.
Face à une crise, les membres du personnel peuvent négliger la multitude de ressources mises à leur disposition dans le cadre de leur régime d’assurance collective. Voilà ce qu’a vécu Michelle Wegner, directrice, Marketing et Solutions numériques, auprès de l’Empire Vie. Ayant travaillé dans le secteur des avantages sociaux pendant près de 20 ans, elle connaissait bien les différents régimes de sa société et son équipe des communications encourageait continuellement les promoteurs de régimes à en parler aux membres de leur personnel. Pourtant, lorsqu’elle s’est soudainement retrouvée à essayer d’aider un membre de sa famille proche à traverser une crise de santé mentale, elle n’a pas pensé à tirer parti de ses propres garanties.
Ce n’est pas comme si elle ne les avait pas utilisées par le passé. Peu de temps après s’être jointe à l’Empire Vie en 2020, elle ressentait les tensions liées à la gestion de la pandémie et de deux parents âgés, dont l’un ne supportait pas bien l’isolement. « J’avais peur, comme plusieurs personnes à l’époque, et ce n’était pas une crise de santé mentale à proprement parler pour moi, dit-elle. Je soupçonnais que je souffrais d’anxiété générale et je voulais comprendre les étapes appropriées pour ma prise en charge. »
Elle est alors entrée en contact avec le Navigateur en santé mentale, l’un des services d’orientation en santé inclus dans son régime d’assurance collective de l’Empire Vie. Le service l’a mise en relation avec un thérapeute virtuel, qui a confirmé son diagnostic et lui a fourni un plan de traitement. « Avec le recul, je me rends compte que, si je n’avais pas profité de ce service, je n’aurais pas été aussi bien préparée à faire face à ce qui allait se passer quelques années plus tard », dit-elle.
Guider un proche dans le système de santé mentale
Passons à l’été 2023. Elle s’est retrouvée à essayer d’aider un proche atteint d’une grave maladie mentale. « L’un des principaux obstacles qui empêchait cette personne de se faire soigner était la stigmatisation et, malheureusement, elle n’avait pas accès aux services de soutien en santé mentale comme moi, explique-t-elle. Je restais debout tard la nuit à faire des recherches sur Internet, en essayant de comprendre comment avoir une conversation avec cette personne et l’amener à un diagnostic ainsi qu’à des soins appropriés. »
En repensant à cette période difficile, elle se rend compte qu’elle avait déjà ce dont elle avait besoin. « J’avais le plan de ce que je devais faire pour m’en sortir, mais dans ce moment de crise, j’ai oublié ce à quoi j’avais accès ». C’est au cours de conversations avec sa propre responsable, Vanessa Lycos, vice-présidente, Produits et Marketing, Solutions d’assurance collective, qu’on lui a rappelé. « Elle s’est montrée très attentive, empathique, et m’a suggéré de communiquer avec le programme d’aide aux employées et employés ou PAE », explique Michelle. C’est exactement ce qu’elle a fait, et ce conseil s’est avéré payant. « Au lieu de passer des heures en ligne, j’ai pu obtenir les renseignements dont j’avais besoin en communiquant avec les responsables du programme », dit-elle. Dès lors, le lourd fardeau qu’elle portait a commencé à s’alléger.
Les coûts de la santé mentale pour les personnes, les entreprises et l’économie canadienne
Les mesures de soutien en santé mentale jouent un rôle de plus en plus important dans les régimes d’assurance collective des membres du personnel, et ce, pour de bonnes raisons. Selon un rapport de Statistique Canada datant de 2022, plus de cinq millions (18 %) de Canadiennes et de Canadiens âgés de 15 ans et plus répondent aux critères diagnostiques d’un trouble de l’humeur, d’un trouble anxieux ou d’un trouble lié à l’utilisation d’une substance au cours des 12 mois précédents1, et le nombre de Canadiennes et de Canadiens aux prises avec des problèmes de santé mentale a augmenté de plus de 13 % par an depuis 20162.
L’Empire Vie a été témoin de cette tendance à l’interne. Les demandes d’invalidité pour un problème de santé mentale n’ont cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie et représentent plus d’un tiers de l’ensemble des demandes de règlement d’invalidité3.
Le recours aux PAE a doublé au cours des cinq dernières années, les conseils en santé mentale représentant un peu moins de 50 % de toutes les consultations demandées4.
Le fardeau de la maladie mentale se traduit non seulement par la souffrance des personnes touchées et de leur famille, mais aussi par l’absentéisme, le présentéisme et des pertes de productivité pour les entreprises.
En outre, lorsque les personnes ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin, leurs problèmes peuvent s’aggraver et les obliger à prendre des congés prolongés. Le coût d’un congé d’invalidité pour cause de maladie mentale est environ le double du coût d’un congé pour cause de maladie physique5. Sur le plan économique plus large, on estime que la maladie mentale coûte au Canada 51 milliards de dollars chaque année, dont 16 milliards de dollars en perte de productivité6.
Les mesures de soutien en santé mentale offrent un rendement du capital investi
La mise en place de mesures de soutien en santé mentale en milieu de travail peut s’avérer bénéfique non seulement pour les personnes participantes des régimes, mais aussi pour les promoteurs de régimes. Par exemple, les entreprises qui prennent des mesures pour soutenir le bien-être des membres du personnel ont vu leur productivité s’améliorer de 13 % en moyenne7.
La recherche montre que les programmes de santé mentale en milieu de travail peuvent également améliorer les résultats financiers. Par exemple, selon une étude de Deloitte, le rendement moyen du capital investi des programmes de santé mentale était de 1,62 $ pour chaque dollar dépensé dans des programmes en place depuis un an. Pour les programmes en place depuis trois ans ou plus, le rendement du capital investi était de 2,18 $ par dollar dépensé, ce qui laisse supposer des bénéfices supplémentaires à mesure que ces programmes évoluent8.
Les garanties d’assurance collective et les outils de l’Empire Vie aident les personnes à s’orienter dans les soins en santé mentale
L’Empire, Compagnie d’Assurance-Vie est très investie dans la santé mentale et le bien-être des personnes participantes, offrant plusieurs services dans le cadre de ses régimes d’assurance collective. « Nous essayons de refléter la culture de l’Empire Vie au sein de notre gamme de produits, qui encourage un dialogue ouvert sur la santé mentale, explique Michelle. Il ne s’agit pas seulement de créer un régime d’assurance collective qui inclut des services de santé mentale, mais d’avoir des dirigeantes et des dirigeants qui s’engagent pour le bien-être des membres de leur personnel et qui sont prêts à avoir ces conversations, comme je peux en témoigner grâce à mon expérience personnelle. »
Parmi les services inclus dans les régimes d’assurance collective de l’Empire Vie, le Navigateur en santé mentale offre un accès facile à une évaluation par des personnes expertes et à un soutien bienveillant. Les Experts médicaux de Teladoc sont un autre service qui aide à orienter les personnes souffrant principalement de problèmes de santé physique vers les bons médecins, mais qui inclut des soutiens en santé mentale, reconnaissant l’incidence que les conditions physiques peuvent avoir sur la santé mentale. Teladoc dispose également d’une fonctionnalité d’orientation au sein du domaine de la santé qui peut fournir des renseignements sur les médicaments et les drogues.
Pour les personnes participantes qui n’ont pas de médecin de famille, le service de télémédecine de l’Empire Vie offre un accès virtuel en tout temps à des médecins ou à des infirmières praticiennes ou infirmiers praticiens au Canada qui peuvent prescrire ou renouveler des médicaments pour divers problèmes de santé. Ces fournisseurs de soins de santé sont également formés pour reconnaitre les signes de détresse mentale et y répondre, signaler les besoins potentiels en matière de santé et aider les personnes participantes à s’orienter vers les mesures de soutien adéquates. Confiance médicale peut faciliter l’accès de la patientèle à des soins spécialisés optimaux et opportuns et contribuer à réduire le délai de consultation d’une ou d’un spécialiste, ce qui est essentiel pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats. Enfin, le programme d’aide aux employés facultatif de l’Empire Vie, le PAE Assistancedirecte fourni par Kii Health, offre un accès en tout temps à une vaste gamme d’outils et de ressources, notamment des conseils confidentiels, des programmes en santé mentale, des services de mieux-être, des ressources pour les personnes aidantes et des services d’intervention en cas de crise.
Une meilleure formation des gestionnaires et un dialogue permanent sont nécessaires
Une étude récente de Workforce Institute rapporte que les gestionnaires ont autant d’incidence sur la santé mentale des gens que leur conjointe ou conjoint, et plus d’incidence que leur médecin ou thérapeute. « Étant donné qu’ils sont probablement les premiers à remarquer si un membre du personnel connait un déclin, il incombe aux dirigeantes et dirigeants d’avoir cette conversation et de comprendre quels services sont disponibles, déclare Michelle. Nous devons nous engager à intensifier ce dialogue. »
Jennifer McGregor, vice-présidente, Ressources humaines, affirme que l’Empire Vie crée de nouvelles conversations par l’entremise de ses groupes de ressources à l’intention des membres du personnel (GRMP), comme Personnesaidantes@Empire Vie, parrainé par son président et chef de la direction, Mark Sylvia. « Nous pensons que ces groupes contribuent à favoriser des liens plus profonds et à créer un espace où les membres du personnel peuvent vraiment venir travailler en étant eux-mêmes, explique Jennifer, ajoutant que Personnesaidantes@Empire Vie est un parfait exemple de cette philosophie à l’œuvre. Les gens s’investissent pleinement dans leur travail, et pour certaines et certains d’entre nous, cela signifie venir au travail avec des responsabilités de personne aidante. C’est formidable de participer, d’ouvrir la conversation sur ce sujet et de transmettre les ressources de soutien en santé mentale accessibles dans le cadre de notre propre régime d’assurance collective, dit‑elle. Nos GRMP jouent un rôle essentiel dans le développement de notre culture d’appartenance. »
En plus d’être informés sur les services, les dirigeantes et dirigeants devraient également savoir comment avoir des conversations empathiques avec les membres de leur personnel. « Bien que nous transmettions de l’information sur nos services à nos promoteurs de régimes et que nous les encouragions à en parler aux membres de leur personnel, rien ne peut remplacer le pouvoir des relations humaines », déclare Vanessa. Michelle est d’accord. « La connexion et la patience dont a fait preuve mon responsable ont été essentielles pour me donner des repères et me permettre de mieux guider la personne de ma famille dans le système de soins en santé mentale », dit-elle.
Maintenant que Michelle est elle-même dirigeante, elle met un point d’honneur à être particulièrement attentive et à l’écoute des besoins des membres de son personnel et à leur parler de santé mentale. « Étant donné qu’une Canadienne ou qu’un Canadien sur trois souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie9, la probabilité qu’une dirigeante ou qu’un dirigeant d’entreprise ait ce genre de conversation est élevée », déclare Michelle.
Pour mieux se préparer, Michelle a récemment suivi une formation normalisée de premiers soins en santé mentale dispensée par l’organisme Changer les mentalités – Commission de la santé mentale du Canada et animée par Mental Health Trainer (formateur en santé mentale). « Il s’agit d’un cours fantastique que je recommande vivement, déclare Michelle. Il vous donne les bases pour créer un espace sûr afin d’avoir une conversation avec une personne qui pourrait présenter des signes de déclin mental ou de crise et l’orienter vers les services offerts, qui sont la clé d’un diagnostic adéquat et d’une intervention précoce. »
Un dialogue intégré et permanent est essentiel Qu’il s’agisse du combat particulier d’un membre du personnel contre la maladie mentale ou la toxicomanie, ou de la pression exercée par la prise en charge d’une personne atteinte d’une maladie mentale, Michelle estime que le dialogue sur la santé mentale en milieu de travail doit être intégré et permanent. « Lorsque je pense au milieu de travail de l’avenir, j’imagine une main-d’œuvre saine où les personnes dirigeantes donnent la priorité au bien-être des membres de leur personnel et où les conversations autour de la santé mentale et de la réduction de la stigmatisation sont normalisées », dit-elle.
Apprenez-en davantage sur la façon dont l’Empire Vie soutient la santé mentale.
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