Home » News » La collaboration intelligente favorise la révolution de l’IA en soins de santé
AVENIR DE L'IA

La collaboration intelligente favorise la révolution de l’IA en soins de santé

roche_header
Commandité par:
roche_header
Commandité par:

Fanny Sie

Responsable, Intelligence artificielle et collaborations externes dans le domaine des technologies émergentes, Roche

Indu Navar

Fondatrice, Everything ALS

Doina Precup

Titulaire de la chaire en IA Canada-CIFAR, Université McGill et Mila

L’intelligence artificielle chez Roche (AIR) a pour mission de tirer parti de la puissance de l’IA pour améliorer les résultats en matière de santé des patients partout dans le monde.Shape


L’intelligence artificielle (IA) consiste essentiellement à utiliser des ordinateurs pour qu’ils « réfléchissent » comme des humains, de sorte que les machines ou les appareils puissent accomplir des tâches qui nécessitent normalement une intelligence humaine ‒ comme la perception visuelle, la reconnaissance vocale, la prise de décision et la traduction ‒ à une vitesse que l’esprit humain ne pourrait atteindre. La puissance de l’IA est déjà exploitée partout, dans des applications allant de la personnalisation du contenu à l’exploration spatiale, en passant par les applis de guidage routier. De plus en plus, l’IA est également utilisée dans la prestation des soins de santé. 

Les solutions d’IA et d’apprentissage automatique ont le potentiel de permettre aux patients, aux soignants et aux systèmes de prendre plus rapidement des décisions plus rationnelles et plus éclairées qui favorisent un accès accéléré et équitable à la santé. L’IA peut notamment influer sur notre système de soins de santé en rassemblant toutes les données de santé dont nous disposons et en leur donnant un sens, de façon beaucoup plus rapide et abordable qu’aujourd’hui. D’un point de vue général, l’IA pourrait accroître les connaissances des cliniciens, automatiser les processus laborieux et contribuer à la création de thérapies de nouvelle génération. 

L’intelligence artificielle chez Roche (AIR) est un centre d’excellence dont l’objectif est d’offrir de meilleurs résultats en matière de santé par la découverte et l’application de recherches sur l’IA. S’appuyant sur un échange ouvert et collaboratif uniquement soutenu par l’expertise de Roche, AIR favorise le perfectionnement de l’IA appliquée aux soins de santé grâce aux collaborations et aux partenariats qu’il entretient, au Canada et ailleurs. 

« Le Canada dispose d’une expertise universitaire et de talents considérables en matière d’IA, qui peuvent être mis à profit pour améliorer les solutions de santé et les offrir à davantage de patients, plus rapidement, explique Fanny Sie, responsable, Intelligence artificielle et collaborations externes dans le domaine des technologies émergentes chez Roche. Notre objectif est de commercialiser les innovations ensemble, à titre d’écosystème de partenaires. Ce faisant, nous visons à accroître l’accès à des outils de diagnostic, à des solutions de santé numérique et à des agents thérapeutiques nouveaux et améliorés. » 

Le Canada dispose d’une expertise universitaire et de talents considérables en matière d’IA, qui peuvent être mis à profit pour améliorer les solutions de santé et les offrir à davantage de patients, plus rapidement. 

Les innovations en matière d’IA dans le domaine des soins de santé doivent être soutenues depuis l’idée initiale jusqu’au produit final, afin qu’elles atteignent leur plein potentiel en ce qui a trait aux bienfaits apportés aux patients. Le chemin à parcourir afin de faire des innovations en santé une réalité pour les patients est long et difficile, mais il peut être facilité par la mise en place d’un écosystème d’intervenants actifs axé sur la collaboration. 

La puissance de la collaboration 

AIR s’efforce de développer et d’entretenir cet écosystème de collaboration. Il s’agit de mettre en place un système de santé mû par l’apprentissage, composé de patients, de professionnels de la santé et de membres de la communauté de l’IA. L’écosystème s’épanouira lorsque tous les intervenants travailleront ensemble pour générer des données significatives et de qualité supérieure, déployer des outils afin de favoriser la transformation de ces données en actions, et créer des espaces sécuritaires pour l’expérimentation des innovations. 

AIR soutient l’écosystème canadien de l’IA grâce à ses collaborations fondamentales avec les trois instituts pancanadiens en IA : l’Alberta Machine Intelligence Institute (Amii), l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila) et l’Institut Vecteur (Vecteur). 
 
En créant ce que Fanny Sie appelle « un consortium de personnes et d’organisations partageant la même vision », AIR rassemble des intervenants de divers horizons afin de résoudre de grands défis. Il se concentre sur les grands défis de santé, de la COVID-19 à la sclérose latérale amyotrophique (SLA), en passant par d’autres maladies neurologiques rares. 

Science axée sur la communauté 

« Notre objectif est d’accélérer la mise en marché de solutions en créant des milieux fiables et responsables, indique Mme Sie. Tous les intervenants sont coordonnés, responsables, transparents et inclusifs, et tous les intrants et les extrants sont ajoutés à un forum public auquel tout le monde a accès. » 

L’une de ces initiatives coordonnées est la collaboration continue d’AIR avec EverythingALS, un organisme sans but lucratif axé sur les patients qui a pour but d’utiliser des innovations technologiques et la science des données afin de soutenir les efforts visant à soigner, puis à guérir les personnes atteintes de SLA. L’organisation a été fondée par Indu Navar, une entrepreneuse expérimentée dans le domaine de la technologie dont le mari a récemment succombé à la SLA. 
 
« J’ai vu l’état de mon mari se dégrader et sa maladie progresser pendant des années, car il n’existe pas de véritable méthode pour diagnostiquer la SLA, explique Mme Navar. L’objectif d’EverythingALS est de créer une infrastructure de données et d’analyser les données recueillies par notre groupe de défense des droits des patients afin d’identifier les biomarqueurs de la SLA. » Ces travaux permettront aux professionnels de la santé de mieux reconnaître la SLA et de diagnostiquer les patients plus rapidement, ainsi que de prédire l’incidence de la maladie. 

Soutien direct aux patients 

« Roche montre la voie parce qu’elle est capable de collaborer très efficacement avec les groupes de défense des droits des patients, indique Mme Navar. Souvent, les patients sont laissés pour compte : ils sont isolés du reste de la communauté et ils ne font que recevoir l’information au lieu de collaborer à son obtention. Ce modèle est très efficace, car en tant que groupe de défense des droits des patients, nous collaborons directement avec Roche et les membres de la communauté de l’IA. Roche fournit beaucoup de ressources et de savoir-faire, et nous faisons connaître l’histoire des patients. J’aime dire que c’est le cœur et le cerveau – l’émotion et l’analyse – qui travaillent ensemble. » 

Les principes d’une IA responsable et éthique sont essentiels pour établir une relation de confiance de ce type. 

Principes d’une IA éthique 

L’équipe de Roche veille scrupuleusement à faire en sorte que dans le domaine de la santé, l’IA est conçue et adoptée d’une manière responsable, et qu’elle permet d’améliorer le passage de la recherche à la pratique. 

« Le secteur de l’IA est dynamique, et on s’attend à ce que de nouvelles lois et politiques soient adoptées au Canada et dans le monde. C’est pourquoi il est important pour Roche de ne pas se contenter d’écouter et de répondre activement, mais plutôt d’être un chef de file dans ce domaine, indique Mme Sie. Nous y pensons toujours en premier lieu. Il existe également des principes d’IA éthique et responsable qui sont primordiaux pour l’élaboration et la mise en œuvre de solutions fiables dans l’industrie des technologies. Dans ce domaine, nous tenons en haute estime la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’IA de 2018. » 

Grâce à ses groupes internes et à son équipe de direction, AIR contribue à l’effort mondial visant à établir des règles d’engagement responsables dans le cadre de ses collaborations, de ses pratiques de mise en œuvre clinique et de la conception de solutions d’IA. 

Sécurité et transparence 

« En médecine, les pratiques d’IA responsables consistent à permettre aux cliniciens de respecter leur serment d’Hippocrate et à humaniser la technologie, explique Mme Sie. Pour ce faire, Roche doit travailler en étroite collaboration avec ses intervenants en matière de réglementation, de prestation de soins de santé et de recherche, afin de les rassurer sur le fait que nous créons et mettons en œuvre des innovations dans des contextes de soins de santé en respectant, à chaque étape, les normes les plus élevées relativement à la sécurité et à la confidentialité ». Les chercheurs et les scientifiques étant à l’avant-garde de l’innovation, l’établissement de collaborations à long terme avec la communauté universitaire, enracinées dans des pratiques d’IA responsables et éthiques, peut mener à des transferts de connaissances efficaces et à l’amélioration de solutions d’IA permettant de nouvelles découvertes scientifiques. 

Doina Precup, professeure agrégée à l’Université McGill et principale membre universitaire de l’institut Mila, a apprécié le partenariat avec AIR du point de vue de la recherche universitaire. À titre de chercheuse en IA et en apprentissage automatique, elle mène des recherches fondamentales sur l’apprentissage par renforcement et travaille en particulier sur les techniques d’apprentissage automatique visant à découvrir de nouveaux médicaments. 

Recherche de pointe en IA 

« Le processus de découverte de nouveaux médicaments est très long et coûteux. Notre objectif est donc de tirer parti de l’apprentissage automatique et des données pour le rendre plus rapide, moins coûteux et plus fiable, explique Mme Precup. C’est un problème intéressant, parce que chercher une molécule qui a certaines propriétés, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin, et nous pouvons seulement le faire en examinant le très vaste espace de toutes les molécules possibles. » 

Chaque collaborateur, chaque intervenant détient une pièce essentielle du casse-tête, et grâce à cette collaboration, l’écosystème des soins de santé a les meilleures chances de s’assurer que la recherche, les infrastructures et les politiques en matière d’IA en santé évoluent de manière à favoriser l’innovation, à garantir que les produits d’IA sont mis au point de manière responsable et éthique, et à offrir un accès équitable aux solutions à tous les habitants du Canada. 

Pour en savoir plus sur l’intelligence artificielle chez Roche, visiter le site https://aiwithroche.com/fr/index.html

Next article