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Accélération de l’innovation créée au Canada dans l’économie mondiale bleue

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Kendra MacDonald

Directrice générale de Supergrappe des océans du Canada

Niru Somayajula_Sensor tech

Niru Somayajula

Présidente-directrice générale de Sensor Tech

Supergrappe des océans du Canada est un réseau pancanadien qui offre des solutions pertinentes à l’échelle mondiale et crée une économie océanique plus numérique, durable et inclusive.


En grande partie inexploré et mal compris, que vous viviez près d’un océan ou non, l’océan a des répercussions sur notre vie à tous. Important pour notre survie, chaque seconde respiration que nous prenons provient de l’océan, qui abrite des espèces marines et qui nous relie par le biais du transport et du commerce international. Pourtant, nous en savons plus aujourd’hui sur l’espace que sur l’océan.

La Terre est composée de plus d’eau que de terre, alors que les océans représentent les deux tiers de la surface de la planète. Avec seulement 20 pour cent des océans étudiés, il y a beaucoup à faire pour mieux comprendre l’ultime frontière de la Terre.

L’une des cinq grappes crées dans le cadre de l’initiative Grappes d’innovation mondiales du gouvernement fédéral, Supergrappe des océans du Canada, contribue à transformer la façon dont nous percevons l’océan, à réimaginer une économie océanique fondée sur la collaboration entre différents secteurs et différentes régions et à faire progresser le leadership du Canada dans une économie bleue mondiale qui devrait dépasser l’ensemble de l’économie de 20 pour cent d’ici 2030.

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Supergrappe des océans du Canada : une histoire d’origine

Nous devons mieux comprendre l’initiative Grappes d’innovation mondiales afin de bien saisir cette lancée et le parcours de la grappe à ce jour. Célébrant son cinquième anniversaire, l’initiative appuyée par le gouvernement a été conçue pour bâtir la réputation du Canada en tant que nation novatrice en venant rehausser le leadership et la compétitivité du Canada à l’échelle internationale. Fondée sur la théorie des grappes, soit l’idée que la densité géographique peut accélérer la croissance économique, l’initiative Grappes d’innovation mondiales a déterminé cinq secteurs de l’économie canadienne qui présentent un potentiel incroyable pour concrétiser cette idée.

« Le programme a été conçu pour se concentrer sur les domaines présentant les plus grandes possibilités », affirme Kendra MacDonald, directrice générale de Supergrappe des océans du Canada. « La plupart de ces domaines de possibilités sont stimulés par la résolution de défis mondiaux communs tels que la santé, la sécurité alimentaire, la chaîne d’approvisionnement ainsi que le changement climatique », explique-t-elle.

Investir dans l’océan

Pour la plupart des Canadiens, l’océan ne vient pas à l’esprit en premier lieu lorsque nous réfléchissons à la façon d’aborder certaines des plus grandes possibilités économiques et certains des plus grands défis climatiques de la planète. Mme MacDonald fait toutefois remarquer qu’en comprenant mieux les océans, non seulement nous pouvons accélérer le développement et la commercialisation de plus de solutions océaniques créées au Canada pour résoudre ces problèmes, mais nous pouvons également apporter une contribution accrue au PIB du pays à partir des océans et générer des milliers de nouveaux emplois tout en contribuant à une planète plus saine.

L’économie océanique devrait doubler d’ici 2030. La Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable apporte un accent accru sur le programme mondial. « L’océan est essentiel pour répondre à la demande croissante de protéines durables dans le monde, il aide à réguler la température, il absorbe plus de carbone que la forêt tropicale, sans parler des 90 % de nos marchandises qui traversent l’océan », affirme Mme MacDonald. Le Canada possède le quatrième plus grand territoire océanique et abrite le plus long littoral du monde, « c’est une énorme occasion économique, dont une partie considérable n’a pas encore été réalisée. » La grappe a récemment publié un document prospectif axé sur les possibilités de croissance collective des océans. Ambition 2035 souligne que le potentiel de croissance de notre économie océanique est de l’ordre de cinq fois celui d’aujourd’hui, soit passant de 39 milliards de dollars à 220 milliards de dollars d’ici 2035.

L’océan est essentiel pour répondre à la demande croissante de protéines durables dans le monde, il aide à réguler la température, il absorbe plus de carbone que la forêt tropicale, sans parler des 90 % de nos marchandises qui traversent l’océan.

Il ne s’agit pas seulement des avantages économiques. La Grappe des océans représente également un investissement essentiel dans l’avenir de la planète, l’importance d’accroître l’implication des Autochtones dans la compréhension des défis et des solutions dans notre océan et de soutenir les engagements envers l’objectif zéro émission. Pour le Canada, nos frontières océaniques et la proximité de l’Arctique en font un investissement particulièrement important pour les partenariats avec les collectivités, le développement inclusif de la main-d’œuvre et des compétences ainsi que la croissance économique durable. « Nous sommes tous touchés par l’océan; il influence le climat, les conditions météorologiques et le taux d’élévation du niveau de la mer. »

La collaboration constitue la clé du développement durable

Supergrappe des océans du Canada change la façon dont on mène des activités océaniques. Organisation à but non lucratif basée sur les membres, la grappe nationale est un catalyseur pour la croissance d’entreprises, avec un réseau comptant plus de 520 organisations partageant les mêmes vues et favorisant un environnement de collaboration entre ses membres d’un océan à l’autre. Les membres de la grappe parlent de son cadre de collaboration comme un avantage majeur, avec des  séances de formation d’idées et de remue-méninges, des possibilités de financement, un rehaussement de la sensibilisation et de la visibilité de la marque ainsi que la capacité de participer à des groupes de projets spécialisés, dont ceux qui se concentrent sur la possibilité d’aller plus loin et plus en profondeur dans l’océan pour favoriser une meilleure collecte de données, des technologies de pointe pour soutenir les travaux et les opérations à distance, la décarbonisation du transport maritime, des solutions d’énergie transitionnelle et renouvelable ainsi que des solutions novatrices, dont l’intelligence artificielle appliquée aux produits de la mer durables.

« Nous nous attaquons à des problèmes complexes, ayant des applications dans différents secteurs et différentes juridictions; nous avons donc besoin de points de vue multiples », explique Mme MacDonald. « L’ensemble du réseau de grappes devient plus solide lorsque nous parvenons à accélérer la croissance en connectant les entreprises et les projets. »

Les équipes de projet réunissent des entreprises jeunes et matures, des partenaires de recherche, des organismes à but non lucratif et le gouvernement pour mettre le Canada à l’avant-garde de la technologie océanique de pointe, d’une manière qui n’a jamais été faite auparavant. Les résultats? De nouveaux partenariats, de nouvelles croissances et de nouvelles possibilités de marché, avec la commercialisation d’un plus grand nombre de recherches canadiennes, la croissance de plus d’entreprises canadiennes, où la grappe a soutenu plus de 100 nouvelles entreprises maritimes au Canada, et ce, seulement au cours des 2,5 dernières années grâce à son projet Démarrage dans le secteur de l’océan.

Le monde observe de plus en plus avec un grand intérêt ce qui se passe dans les industries océaniques au Canada et certains pays visent à adopter des modèles similaires. Des conférenciers lors d’une récente conférence internationale sur les investissements dans les océans tenue à Halifax, ont qualifié le modèle de grappe des océans du Canada de norme d’or.

Stimuler l’innovation océanique

L’entreprise membre Sensor Tech a été témoin de ce résultat. Le leader canadien de la technologie océanique, Sensor Tech développe des capteurs sous-marins spécialisés depuis plus de 20 ans. « Nous sommes au cœur de toute écoute, conversation ou imagerie sous-marine », explique Niru Somayajula, présidente-directrice générale de Sensor Tech. La participation avec Supergrappe des océans du Canada a aidé l’entreprise à réaliser des progrès des années plus tôt qu’elle ne l’aurait pu sans elle. « La Grappe des océans contribue à faire avancer les projets en favorisant la défense des intérêts pour les océans, mais aussi pour nous en tant qu’entreprises », dit-elle. « Avoir un seul organisme qui nous représente tous de façon impartiale apporte un effet de levier et multiplie les possibilités. »

Sensor Tech lancera bientôt deux produits sur le marché qui ont tous deux été créés par le biais de la grappe.

Pour Mme Somayajula, il ne s’agit pas seulement d’innovation, mais de durabilité. « Nous devons avoir beaucoup plus de connaissances sur l’océan à l’avenir que nous en avons aujourd’hui. Nous devons explorer de nombreuses technologies qui viendront rehausser notre compréhension de l’océan et préserver l’océan d’une manière ou d’une autre. Nous en dépendons pour plusieurs choses différentes. »


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