Home » Industrie » Le secteur laitier canadien accroît son rôle dans la lutte contre les changements climatiques
Sponsored

Les changements climatiques étant maintenant une préoccupation majeure pour les Canadiens, on se soucie parfois des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des vaches laitières.

Les faits, cependant, racontent une autre histoire. Moderne et en constante évolution, le secteur laitier canadien ne représente qu’une infime fraction des émissions de GES de notre pays et possède l’une des plus faibles empreintes carbone au monde.

De plus, grâce aux efforts soutenus des producteurs laitiers, l’empreinte environnementale globale du secteur continue de diminuer. 

Mais d’abord, comment les vaches s’insèrent-elles dans le débat sur les émissions de GES? En tant que ruminantes, les vaches ont un système digestif complexe qui leur permet de manger des plantes qui ne sont pas comestibles pour l’homme — toutefois leur rumination dégage du méthane. Cette même rumination, en revanche, convertit les plantes non comestibles en lait nutritif, dont une partie est transformée en fromage, yogourt et autres aliments sains. Toute activité humaine, y compris l’alimentation, a un impact sur les ressources environnementales. La question est donc la suivante : est-ce que nous améliorons nos méthodes de production alimentaire pour respecter la planète ? 

Selon le rapport d’inventaire national du gouvernement canadien sur les gaz à effet de serre, la production laitière canadienne ne génère qu’environ 1 % des émissions de GES du pays, même en tenant compte des activités agricoles connexes comme la culture de fourrages, la gestion du fumier et la fabrication et l’entretien du matériel agricole.

De plus, une récente analyse du cycle de vie (ACV) de la performance environnementale de l’industrie réalisée pour les Producteurs laitiers du Canada (PLC) a mis en évidence un certain nombre de tendances positives :

— Au cours des cinq dernières années, l’empreinte carbone d’un verre de lait canadien a diminué de 7 %.

— Au cours de la même période, la superficie de terre nécessaire pour produire un litre de lait a diminué de 11 % et la consommation d’eau a diminué de 6 %.

Bien qu’il s’agisse de l’un des secteurs agricoles les plus importants sur le plan économique, la production laitière utilise moins de 3 % des terres agricoles et consomme 0,02 % de l’approvisionnement en eau douce dans le sud du Canada.

Fiers gardiens de la terre, les producteurs laitiers comprennent depuis longtemps l’importance d’utiliser des pratiques durables pour atténuer l’impact environnemental de leurs fermes.

L’ACV a révélé que les producteurs continuent d’adopter des pratiques nouvelles et améliorées comme la vidange plus fréquente de l’entreposage du fumier, ce qui réduit les émissions de GES, et la rotation des cultures, ce qui entraîne des rendements plus élevés des cultures fourragères avec moins d’eau et de travail du sol.

Grâce à des améliorations scientifiques dans la gestion des troupeaux, les vaches sont mieux nourries, en meilleure santé et leur production laitière a augmenté de 13 % entre 2011 et 2016. Grâce aux progrès scientifiques, les vaches produisent aujourd’hui près de trois fois plus de lait qu’en 1973. Ainsi, le niveau de gaz à effet de serre généré par litre de lait a considérablement diminué et la tendance se poursuit.

De plus, les fermes laitières canadiennes, par l’entremise des PLC, ont récemment reçu une reconnaissance internationale d’Unilever pour leur engagement envers des pratiques de production durables. Unilever est l’un des leaders mondiaux des biens de consommation. Elle produit et vend environ 400 marques dans plus de 190 pays à des milliards de consommateurs. En 2010, Unilever a lancé le Code d’agriculture durable, qui est devenu un outil majeur dans les programmes d’approvisionnement durable. Le Code, révisé en 2017, est un recueil de bonnes pratiques qui vise à codifier les aspects importants de la durabilité en agriculture et à les appliquer à la chaîne d’approvisionnement.

Les PLC ont obtenu l’équivalence au Code d’agriculture durable d’Unilever après avoir comparé la norme de ce code à la façon dont le lait est produit au Canada, en tenant compte de la réglementation environnementale, des lois du travail provinciales, du système national de gestion de l’offre, ainsi que des engagements pris et mis en œuvre par proActionMD, le solide programme de contrôle qualité des PLC.  

En continuant à rechercher une plus grande efficacité, les producteurs comprennent qu’il est sage d’investir dans de meilleurs équipements et de meilleures étables, ainsi que dans la recherche pour mieux comprendre les besoins de leurs animaux.            

Next article