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Sciences de la santé

Consultez un professionnel de la santé avant votre prochain voyage

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Gauche : Rawpixel Ltd sur Getty Images ; Droite : saiko3p sur Getty Images
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Dre Dominique Tessier

Directrice médicale
Groupe Santé Voyage

Bien que les destinations exotiques continuent d’attirer un grand nombre de voyageurs à la recherche d’expériences divertissantes, les centres de villégiature et maisons de vacances accueillent de plus en plus de membres de la communauté des affaires. En 2018, plus de 3,1 millions de Canadiens ont visité la région de l’Asie et du Pacifique, notamment l’Inde, les Philippines, la Thaïlande, Singapour, et le Vietnam. La saison estivale 2018 a d’ailleurs attiré 1,5 million de Canadiens vers ces régions, soit une augmentation de près de 5%.

Des risques inconnus

Mais avant de s’aventurer dans ces contrées lointaines, les voyageurs et gens d’affaires doivent être conscients de certaines réalités propres à ces régions. Mentionnons notamment les différentes maladies transmises par les moustiques telles que la malaria, la dengue, le virus Zika et l’encéphalite japonaise (EJ).

Cette dernière, quoique moins connue que les autres, est une maladie qui mérite une attention particulière. L’encéphalite japonaise est une infection virale qui évolue rapidement et que l’on peut contracter principalement en Asie. Le virus est transmis par un moustique que l’on rencontre particulièrement dans les rizières inondées et dans les zones rurales. « Les voyageurs qui s’aventurent hors des grandes villes et qui passent beaucoup de temps à l’extérieur sont beaucoup plus à risque d’avoir des piqûres d’insectes », explique Dre Dominique Tessier, directrice médicale des cliniques du Groupe Santé Voyage. Bien que la majorité des infections soient asymptomatiques — ne manifestant aucun symptôme — la maladie clinique peut se développer chez une personne sur 50 000 infectées et pourrait avoir de sérieuses conséquences sur la santé telles l’inflammation du cerveau (encéphalite), des convulsions, le coma et même la mort.

Selon votre itinéraire, la durée de votre séjour et les activités planifiées, un vaccin contre l’encéphalite japonaise pourrait être envisagé.

Protégez-vous

Vous pouvez réduire les chances de contracter ce virus en utilisant un chasse-moustiques, en portant des pantalons et chandails à manches longues et en dormant à l’air climatisé ou dans une pièce avec moustiquaire ou encore en utilisant une moustiquaire de lit. Selon votre itinéraire, la durée de votre séjour et les activités planifiées, un vaccin contre l’encéphalite japonaise pourrait être envisagé. Ce vaccin est recommandé particulièrement pour les gens qui seront très exposés lors d’activités extérieures et ceux qui feront des séjours en zone rurale d’un mois ou plus.

« Des voyageurs qui partent quatre ou cinq mois en sac à dos vont fort probablement passer du temps dans les villes et aussi en zone rurale, et finiront par passer plus de trois ou quatre semaines en zone rurale, explique Dre Tessier. À ce moment-là, nous recommandons souvent le vaccin ».

Afin de vous éclairer sur les différentes précautions à prendre lors de votre prochain voyage, consultez un professionnel de la santé dans une clinique de santé-voyage au moins six à huit semaines avant le départ. N’hésitez pas à poser des questions, ils sont formés pour y répondre et vous donner des conseils précis.

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