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La biotechnologie est-elle au cœur de l’avenir du Canada?

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Didier Leconte

Vice-président aux investissements, Sciences de la vie du Fonds

Les progrès scientifiques et technologiques ont conduit à des avancées dans les sciences de la vie, les produits pharmaceutiques et les pratiques agricoles. Le Fonds de solidarité FTQ, établi au Québec, est un des organismes stimulant le développement des biotechnologies à travers le pays. « Notre entreprise est une société de capital de développement dont la mission consiste à contribuer à la croissance économique du Québec en appuyant la création et le maintien  des emplois au moyen d’investissements dans les entreprises de l’ensemble des secteurs d’activité de l’économie », explique Didier Leconte, Vice-président aux investissements-Sciences de la vie du Fonds.

L’entreprise a été créée en 1983 parla Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la plus importante centrale syndicale au Québec. Bien que le Fonds investisse dans plusieurs secteurs, les biotechnologies ont toujours fait l’objet d’une attention particulière. «Le premier investissement du Fonds de solidarité FTQ en sciences de la vie fut avec BioChem Pharma dans les années 80. En 2000, BioChem fusionne avec Shire et devient un catalyseur pour le secteur biotechnologique au Québec. »

 « Nous nous concentrons essentiellement sur les biotechnologies et l’élaboration de nouvelles formes de traitement afin de répondre aux besoins médicaux non comblés. C’est dans ce domaine que notre expertise s’est approfondie et que nous avons connu les meilleurs rendements financiers », mentionne Leconte. «Nous appuyons l’industrie en investissant directement dans les entreprises, et indirectement dans des fonds spécialisés. En date du 31 mai 2018, le Fonds avait investi 1,4 milliard de dollars dans les biotechnologies. »

Le Fonds collabore avec une multitude d’entreprises biotechnologiques au Québec et dans l’ensemble du Canada. Leur vaste portefeuille inclut 16 entreprises d’un bout à l’autre du pays, dont Zymeworks en C.-B. et IMV en N.-É., en mettant l’accent sur le secteur biotechnologique québécois. « Le mandat de notre organisation est d’assurer la prospérité économique de la province. »

En outre, le Fonds participe activement à la croissance des entreprises. « En plus d’investir dans les entreprises, nous leur permettons d’accéder à un réseau de co-investisseurs, -dont ceux que nous finançons – ainsi qu’aux ressources favorisant leur croissance », souligne Leconte. « Nous sommes également des investisseurs à long terme. Atrium Innovation, récemment acquise par Nestlé, en est un bon exemple. Nous avons financé cette entreprise depuis sa création; nous avons appuyé sa stratégie d’acquisition, son introduction en Bourse et, par la suite, sa privatisation. »

Mediaplanet: Pourquoi croyez-vous que les entreprises biotechnologiques canadiennes continuer ont de croître et prospérer dans le secteur?

Didier Leconte: Premièrement, avec le temps, nous avons constaté un changement dans la direction des entreprises biotechnologiques.  Les dirigeants commencent à voir grand et à être plus audacieux; un peu comme leurs homologues américains, ce qui est une bonne chose pour l’innovation. Les entreprises se sont également améliorées dans la mobilisation de capitaux importants, ce qui contribue à faire avancer leurs plans de développement. Enfin, les entreprises pharmaceutiques sont devenues plus innovantes en collaborant avec les chercheurs, les universités et les entreprises biotechnologiques.

MP :  Êtes-vous d’avis que les entreprises biotechnologiques canadiennes peuvent exercer une influence au niveau mondial?

DL: Lorsque Roberto Bellini, Président-directeur général chez Bellus Santé, a remarqué que plus de fonds étaient alloués à l’industrie biotechnologique au Canada, il a mentionné qu’il croyait que le pays aurait son« Gilead du nord » d’ici 2025 (Gilead est une importante entreprise biopharmaceutique américaine). Je suis d’accord avec lui. Je crois que nous nous dirigeons dans la bonne direction. En fait, notre objectif est de trouver et d’investir dans les « Gileads du nord ».

MP: Qu’est-ce qui doit changer afin d’aider les entreprises biotechnologiques canadiennes à croître avec succès?

DL: Le talent à développer de nouveaux médicaments existe, et l’intelligence artificielle favorisera des processus de découvertes encore plus efficaces. Par contre, l’industrie a besoin de plus d’investisseurs institutionnels dans la catégorie d’actifs « biotechnologie ».En collaborant, le Canada peut devenir une des meilleures bioéconomies au monde.

Apprenez-en plus sur l’aide que le Fonds de solidarité FTQ apporte à l’industrie des sciences de la vie et de la santé en visitant https://www.fondsftq.com/fr-ca/financement/sciences-de-la-vie-landing.aspx

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